Entre journalisme, objectivité et exploitation commerciale
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
S'il vous plait, laissez-nous tranquilles !avait finalement répondu Steve Jobs à Chelsea Kate Isaacs, une étudiante en journalisme, qui s'était heurtée au service de presse d'Apple pour un travail de classe, et qui était allée se plaindre directement chez iPapy.
Comble de la coïncidence, la jeune femme vient de gagner un voyage pour couvrir en exclusivité.... le lancement de Windows Phone 7 ! Si Microsoft précise que cela n'a rien à voir avec l'échange houleux avec Steve Jobs, la jeune femme prend la chose très au sérieux :
C'était un sacré challenge et un exercice pour moi, que de rester neutre et de ne pas être biaisée envers Microsoft parce que je déteste Apple, mais je ne déteste pas Apple ! [...] J'ai juste eu une mauvaise expérience [...] et je continue de regarder les choses avec objectivité
Tout est donc beau dans le meilleur des monde. Quoique, si on écoute la jeune femme jusqu'au bout, elle n'a pas l'air aussi objective qu'elle le laisse penser :
J'ai des valeurs très strictes [...] J'ai vraiment senti que tout ceci était contraire à l'éthique et je me sentirais inconfortable à payer une dîme [à Apple]. Si c'est comme ça qu'on traite les consommateurs, ce n'est pas bien.
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