Le constructeur chinois DJI se dote d'un supercalculateur compact alors que les drones du français Parrot obtiennent les faveurs de l'armée américaine.
Le leader mondial des drones grand public dévoile aujourd'hui le Manifold 2, un superordinateur embarqué compact permettant aux utilisateurs de traiter les données des images directement depuis le drone, afin d'obtenir des résultats instantanés. L'appareil pourra également servir à programmer des drones pour qu'ils volent de manière autonome, tout en continuant d'identifier les objets, et d'éviter les obstacles.
Selon Jan Gasparic, responsable des partenariats stratégiques chez DJI, grâce à des partenariats avec certaines des plus grandes sociétés informatiques et fabricants de l'industrie, nous pouvons transformer des drones DJI en robots volants intelligents, capables d'effectuer des tâches informatiques complexes, et le traitement d'images avancé en temps réel.Le Manifold sera disponible avec un Intel Core i7-8550U ou équipé d'un processeur Nvidia Jetson TX2 sur un module IA embarqué, et disposera entre autres de ports USB, UART et CAN. Le Manifold 2 est disponible auprès des revendeurs DJI et sera compatible avec les gammes Matrice 210 et 600, ainsi qu'avec les contrôleurs de vol A3 et N3.
De son côté, Parrot fait partie des 6 sociétés retenues dans le cadre d'un appel d'offre lancé en novembre 2018 par l'armée américaine afin de développer la nouvelle génération de drones de reconnaissance à courte portée. Le programme SRR -pour Short Range Reconnaissance- dispose d'un budget de 11 milliards de dollars, à repartir entre les sociétés élues.
Le drone devra bénéficier d’un temps de vol de 30 minutes minimum, et d’une portée allant jusqu’à 3 kilomètres. Ultra léger, son poids ne pourra excéder 1.3 kg, l'appareil devra être opérationnel en moins de 2 minutes et pouvoir être transporté dans les sacs à dos standards utilisés par les soldats.
