Ming-Chi Kuo, qui annonçait il y a quelques mois que le Note9 serait le premier smartphone de Samsung dont l'écran dissimulerait un lecteur d'empreintes digitales, revient finalement sur ses prédictions et affirme cette semaine que le constructeur coréen a changé son fusil d'épaule et choisi d'annuler l'intégration de ce capteur.
Cette décision aurait été motivée par les nombreux problèmes qui persisteraient sur les solutions actuelles, comme les systèmes utilisant les ultrasons, comme celui de Qualcomm, mais aussi les lecteurs optiques que fabriquent Samsung LSI, Goodix, Egis et Synaptics. Ces modules, que l'on commence à voir fleurir sur certains smartphones Android, seraient notamment incompatibles avec les films de protection d'écran, tandis que leur efficacité et leur consommation d'énergie pourraient fortement varier en fonction des conditions climatiques.
L'analyste de KGI reste toutefois confiant l'intégration de ces capteurs dans un nombre croissant d'appareils à partir du début de l'année prochaine, y compris dans la gamme de Samsung, cependant la sortie d'un l'iPhone X totalement dépourvu de lecteur d'empreinte au profit de la reconnaissance faciale aurait fait tourner la tête de nombreux fabricants, qui pourraient réorienter leurs travaux vers les caméras 3D.
D'ici deux à trois ans, les systèmes de reconnaissance faciale utilisant des caméras 3D pourraient ainsi être présents dans deux à trois fois plus d'appareils que les capteurs d'empreintes embarqués derrière l'écran, ces systèmes n'étant par ailleurs compatibles qu'avec les dalles OLED.
