Comme Renault avec sa Zoé, Nissan est arrivé très tôt sur le marché de l'électrique avec la Leaf, mais en dehors de ces deux modèles, l'alliance ne proposait pas grand chose jusque là.
L'Ariya est donc un petit SUV coupé (4,60m, 415 à 468 litres de coffre) inaugurant la plateforme CMF-EV -qui sera utilisée par Renault pour son propre modèle en 2021- et qui affiche des spécifications plutôt avenantes :
• Moteur de 217 et 242 CV (traction) • Batterie de 63 kWh ou 87 kWh • Autonomies de 360 et 500 km (WLTP) • Versions 4x4 de 279 et 306 CV • Autonomies de 460 et 400 km • Charge jusqu'à 7,4 kW (alternatif) ou 22 kW (avec batterie 87kWh) • Charge rapide jusqu'à 130kW
Avec une si grosse batterie, on aurait cependant imaginé que l'autonomie serait un peu supérieure. La puissance de charge est également assez faible (pas de 11kW de base en triphasé), surtout avec une charge rapide à seulement 130kW là où la concurrence atteint désormais 150 à 250 kW. On regrette aussi que l'habitabilité soit un peu juste pour les familles, la faute à un empattement de 2,78 mètres nécessaire pour y caser ces grosses batteries, qui bénéficient toutefois d'un refroidissement actif (liquide).
Côté technologies, l'Ariya embarque deux écrans de 12,3 pouces côte à côte façon Mercedes, ainsi que des commandes à retour haptique cachée dans le mobilier. L'ensemble disposera de CarPlay WiFi -une première chez Renault-Nissan- accouplé à de la charge sans-fil, mais aussi du système de conduite semi-autonome ProPilot ou encore la fameuse e-Pedal qui permet de conduire avec une seule pédale.
Pas de prix, mais une estimation autour de 40 000€ pour une sortie d'ici un an environ.
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