Hier, Rue89 publiait un témoignage d'un supposé journaliste anonyme et infiltré, qui a travaillé pendant 3 mois chez Free Mobile, avant et après le lancement des offres de l'opérateur. L'homme y dénonce l'amateurisme de l'opérateur, en détaillant par le menu toutes sortes de défaillances techniques ou de support.
Aujourd'hui, c'est Stephane Richard, le PDG d'Orange qui remet le couvert avec une interview assez stupéfiante (Libération, édition abonnés) où notre patron capitaliste se défie de l'idéologie de la concurrence. Paradoxe, paradoxe...
Selon lui, on commence à comprendre que les conséquences de l'arrivée de Free Mobile vont être lourdes pour l'ensemble du secteur, que ce n'est pas juste une belle histoire soit disant au profit du consommateur.
Free est un modèle disruptif (...). Personne ne peut dire qu'elles seront les conséquences, estime-t-il encore, pas du tout catastrophiste.
Comme avant lui Bouygues ou SFR, Orange, évidemment, s'estime très bien armé pour résister et s'est donné les moyens d'absorber ce choc mieux que la concurrence. Le modèle Sim only de Free Mobile laisse, selon Stephane Richard, une large marge de manœuvre aux 3e opérateurs historiques. Ce segment devrait représenter à terme, si l'on regarde ce qui s'est passé au Royaume-Uni, environ 15 % du marché. L'essentiel de la demande restera pour des mobiles subventionés, segment sur lequel Free ne s'est pas encore positionné
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