Pour une fois, ce n’est pas une Apple Watch mais une Fitbit, qui vient de participer à une enquête criminelle. En effet, les données enregistrées par la montre ont été fournies pour déterminer l’heure exacte du décès ainsi que certaines informations qui ont pu être recoupées.
Il faut dire que la « scène du crime » était digne d’un épisode de NCIS : une pizza entamée et un corps. La montre connectée -au poignet de la victime- avait enregistré le rythme cardiaque et le suivi des mouvements. Elle montrait un "pic significatif" puis un ralentissement rapide avant un arrêt cardiaque fatal. En recoupant avec les enregistrements de vidéosurveillance, les policiers ont pu appréhender le suspect (le beau père).
Les objets connectés constituent de plus en plus des pièces à conviction dans le cadre d'enquêtes : smartphones, enceintes, montres... Contrairement à Apple, la politique de confidentialité de Fitbit est plus souple face aux autorités. Elle prévoit en effet la possibilité de transmettre des informations à propos de ses usagers pour se conformer aux procédures judiciaires, y compris les mandats de perquisition et les ordonnances judiciaires.
