Le CEO de Volkswagen (Herbert Diess) mis à la porte à cause d'un logiciel trop buggé ?
Par Didier Pulicani - Publié le
C'est un vrai coup de massue pour Herbert Diess, CEO de Volkswagen, qui vient d'être licencié par la groupe au profit de Oliver Blume, son camarade de la filiale Porsche.
Depuis vendredi et l'annonce du départ du patron du groupe allemand, les spéculations sur les raisons de cette mise à la porte rapide en plein mois de juillet vont bon train. Avec un management très jupitérien, la presse auto estime surtout que Diess paie le passage à l'électrique à marche forcée. Après le scandale du DieselGate, Volkswagen cherchait en effet une porte de sortie plus vertueuse et Diess a ainsi développé toute la gamme ID 100% électrique, déclinée de la berline jusqu'au van aménagé -l'ID.Buzz est attendu pour la fin de l'année.
Mais pour une autre partie de la presse, le patron de Volkswagen paie aussi les problèmes softwares présents depuis le lancement de l'ID3, tout le logiciel étant géré par la filiale Cariad. Comme vous aviez pu le voir dans nos différentes vidéos, le tout nouvel OS n'est pas seulement complexe à utiliser, mais il plante régulièrement en pleine conduite et les mises à jour promises en OTA peinent à venir -il faut souvent passer par la case atelier pour en profiter. La prochaine (prévue fin août) est d'ailleurs censée régler la plupart des critiques, mais c'était déjà la promesses faite l'an dernier, après que le programme ait immobilisé quantité d'ID.3 sur des parking géants, chacune nécessitant d'être branchée à un terminal pour être mises à jour !
Les déboires de Cariad débordent jusqu'aux marques prestigieuses du groupe, comme Porsche, Bentley ou encore Audi, dont le logiciel fait peine à voir face à Tesla ou encore Android Automotive. La récente adoption du
Pire que cela, la sortie du nouveau Porsche Macan, mais aussi des prochaines Audi et Bentley, semblent pour la plupart repoussées (parfois jusqu'à 2027) en raison de problèmes liés au logiciels, comme le rapportait Automobilwoche cette semaine. Cette descente aux enfer de Cariad semble donc avoir eu raison de son principal allié, Herbert Diess, qui n'a pas réussi à moderniser Volkswagen sur le plan logiciel.
Fait amusant, Diess a souvent comparé Volkswagen à l'iPhone, refusant de devenir le
Rester à savoir si le nouveau CEO saura réformer Volkswagen pour les 10 prochaines années... car la tâche s'annonce ardue.
Depuis vendredi et l'annonce du départ du patron du groupe allemand, les spéculations sur les raisons de cette mise à la porte rapide en plein mois de juillet vont bon train. Avec un management très jupitérien, la presse auto estime surtout que Diess paie le passage à l'électrique à marche forcée. Après le scandale du DieselGate, Volkswagen cherchait en effet une porte de sortie plus vertueuse et Diess a ainsi développé toute la gamme ID 100% électrique, déclinée de la berline jusqu'au van aménagé -l'ID.Buzz est attendu pour la fin de l'année.
Mais pour une autre partie de la presse, le patron de Volkswagen paie aussi les problèmes softwares présents depuis le lancement de l'ID3, tout le logiciel étant géré par la filiale Cariad. Comme vous aviez pu le voir dans nos différentes vidéos, le tout nouvel OS n'est pas seulement complexe à utiliser, mais il plante régulièrement en pleine conduite et les mises à jour promises en OTA peinent à venir -il faut souvent passer par la case atelier pour en profiter. La prochaine (prévue fin août) est d'ailleurs censée régler la plupart des critiques, mais c'était déjà la promesses faite l'an dernier, après que le programme ait immobilisé quantité d'ID.3 sur des parking géants, chacune nécessitant d'être branchée à un terminal pour être mises à jour !
Les déboires de Cariad débordent jusqu'aux marques prestigieuses du groupe, comme Porsche, Bentley ou encore Audi, dont le logiciel fait peine à voir face à Tesla ou encore Android Automotive. La récente adoption du
nouveau CarPlaychez Porsche avait d'ailleurs créé des dissensions au sein du groupe, Diess défendant apparemment son système maison, alors que la marque sportive semble préférer confier le software à Apple (ou Google), bien plus à l'aise dans le domaine.
Pire que cela, la sortie du nouveau Porsche Macan, mais aussi des prochaines Audi et Bentley, semblent pour la plupart repoussées (parfois jusqu'à 2027) en raison de problèmes liés au logiciels, comme le rapportait Automobilwoche cette semaine. Cette descente aux enfer de Cariad semble donc avoir eu raison de son principal allié, Herbert Diess, qui n'a pas réussi à moderniser Volkswagen sur le plan logiciel.
Le software est la clef du futuravait tweeté Elon Musk répondant à un de ses followers qui lui demandait ce qu'il pensait du changement de CEO.
Fait amusant, Diess a souvent comparé Volkswagen à l'iPhone, refusant de devenir le
Nokia de l'automobile. Si sur le plan de ventes, il semble avoir réussi son pari, on ne peut pas en dire autant sur la partie électrique et logicielle, où les véhicules du groupe sont à peine dans la moyenne -en terme de consommation, d'autonomie et de planification d'itinéraires.
Rester à savoir si le nouveau CEO saura réformer Volkswagen pour les 10 prochaines années... car la tâche s'annonce ardue.