Alors que la classe politique américaine a plutôt tendance -quel que soit son bord- à se ranger du côté du FBI dans l'affaire qui oppose le service fédéral à Apple à propos du cas de San Bernardino, l'ex (et peut-être future) première dame des États-Unis préfère pour le moment jouer la carte de la neutralité.
Bloomberg rapporte en effet qu'Hillary Clinton aurait confié lors d'une apparition dans le Michigan être d'accord avec la Pomme sur le fait qu'il faut éviter à tout prix de créer une porte dérobée potentiellement accessible à des personnes mal intentionnées, tout en étant convaincue de la nécessité de mettre en place une surveillance des réseaux criminels et terroristes.
Pour la candidate aux prochaines élections présidentielles, le principal problème serait l'existence d'un réel manque de confiance entre les sociétés high-tech et le gouvernement, une situation difficile dont elle avoue ignorer l'issue, tout comme les moyens qui pourraient être mis en oeuvre afin d'arranger les choses.
