Apple : pas de MAJ payante sur l'App Store (mais des abos) et de la programmation à l'école
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
En sus des assistants virtuels, nos confrères ont également demandé au reponsable pourquoi il n'y avait toujours pas de mises à jour payantes sur l'App Store. La réponse de Schiller est assez étonnante, puisque l'homme considère apparemment que les clients sont plutôt demandeurs d'abonnements que de dépenses itératives pour des fonctionnalités :
vente en boitequi reste important pour certains développeurs, mais pas tellement pour l'immense majorité, voilà pourquoi nous ne l'envisageons pas dans le futur.
Je pense que pour de nombreux développeurs, le modèle d'abonnement est un meilleur système, plutôt que d'essayer d'afficher une liste de fonctionnalités et des prix différents pour les mise à niveau [...]. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'intérêt pour certains développeurs, mais pour la plupart, ce n'est pas le cas. Voilà notre défi. Et si vous regardez l'App Store, il faudrait beaucoup d'ingénierie pour faire cela et ce serait donc au détriment des autres fonctionnalités que nous pouvons offrir.

Sur le front du développement, Schiller a été interrogé quant à l'accueil de Swift, le nouveau langage pour développer sur iPhone/iPad/Mac.
Swift a reçu un accueil incroyable, bien au delà de nos espérancerépond-t-il.
Nous allons continuer à le faire évoluer [...] il y a beaucoup d'annonces à venir, vous allez voir !
Ce cher Phil a également repris l'argumentaire de Tim Cook qui aimerait bien que la programmation ait une place plus importante dans l'éducation -raison pour laquelle Apple propose aux enseignants d'utiliser l'app Swift Playgrounds.
Je pense qu'aujourd'hui il est important que les écoliers apprenennt un langage de programmation tout comme nous avions l'habitude d'apprendre une langue étrangère. Tout le monde ne va pas devenir programmeur mais tout le monde doit comprendre les concepts de la programmation, car le logiciel fera partie de la vie de chacun d'entre-nous, peu importe notre job. [...] plus tu apprends jeune, moins la pression sociale joue un rôle dans le choix de développer des logiciels.
Sans le dire, Schiller aimerait voir émerger plus de filles et de profils plus larges dans les écoles d'ingénieurs.
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