Grace : Nvidia s'attaque au marché des serveurs avec une nouvelle puce basée sur Arm
Par June Cantillon - Publié le
Après le Project Denver basé sur Armv8 et la série des Tegra (que l'on retrouve actuellement sous la forme des X1 dans la Shield TV et X1+ au sein de la Switch de Nintendo), Nvidia s'appuie de nouveau sur l'architecture ARM (firme que la société tente d'absorber pour 40 milliards de dollars) afin de proposer un processeur pour serveurs et ainsi concurrencer Intel et AMD (Google, Amazon et Microsoft élaborent également de telles puces basées sur l'architecture Arm).
Nvidia évoque des performances dix fois plus élevées que
les serveurs les plus rapides d’aujourd’huipour les calculs d'apprentissage automatique et les calculs intensifs et un lien NVLink de quatrième génération affichant des débits de 900 Go/s entre la partie CPU et le GPU. Le nom de la nouvelle puce rend hommage à Grace Murray Hopper, pionnière américaine de l'informatique, et a déjà séduit le Centre Suisse de Calcul Scientifique (CSCS) et le Laboratoire national de Los Alamos qui devraient en équiper leurs supercalculateurs dès 2023. Nvidia a également profité de cette présentation pour dévoiler sa feuille de route, avec Grace Next pour 2025, les processeurs de traitement de données BlueField 3 et 4 (DPU, que l'on retrouvera dans les puces Atlan pour les véhicules autonomes) pour 2022 et 2024, ainsi que les nouveaux GPU RTX 40X0 pour 2022.