Comme promis, nos confrères d'iFixit ont poursuivi le démontage des airtags afin d'analyser la conception de la balise d'Apple.
Selon les techniciens, l'AirTag ne ressemble pas à un produit de première génération, il est bien pensé et plus esthétique que le vétéran de l'industrie Tile et le SmartTag. Après un premier coup d'œil dimanche dernier sous le capot des AirTags qui avait permis d'apercevoir le système mis en place pour le haut-parleur de la balise, c'est aujourd'hui au tour de la carte mère de livrer ses secrets.
L'antenne est située sur un cadre en plastique alors que la carte mère abrite un accéléromètre 3 axes Bosch Sensortec BMA28x, les broches de contact de la pile, les points de soudure pour la bobine entourant l'aimant et permettant au corps de vibrer, la puce Ultrawideband U1, la puce Nordic Semiconductor nRF52832 regroupant le Bluetooth basse consommation et le NFC , 32 Mo de mémoire flash, la puce Texas Instruments TLV9001 à 1 MHz, et la partie audio Maxim Integrated MAX98357B.
L'équipe évoque, sans entrer dans les détails, plusieurs moyens de désactiver le haut-parleur des AirTags, tout en laissant la balise fonctionnelle. Cette modification pourrait ainsi permettre aux esprits malveillants de contourner une partie de la sécurité mise en place par Cupertino pour éviter le suivi des personnes à leur insu. Les techniciens concluent en indiquant que si la pile est facilement remplaçable par l'utilisateur, l'AirTag s'avérera compliqué à réparer en cas de dysfonctionnement, ce qui est également valable pour ses concurrents.
