Eminem contre Universal, c'est le feuilleton judiciaire de cette fin de semaine : la plainte du rappeur remonte deux ans en arrière mais arrive en cour seulement cette semaine. Pas d'accord amiable, voilà déjà une première surprise.
Eminem reproche, en fait, à Universal de ne pas le faire bénéficier des économies induites par la vente en ligne, essentiellement sur l'iTunes Store. Pas de CD, pas de boîtier, pas de pochette imprimée, autant de coûts économisés par Universal mais non répercutés sur les revenus de l'artiste. Lequel, estime, en outre, que la vente en ligne devrait être considérée comme un nouveau contrat de distribution. Entre 20 et 30 % des 70 centimes reversés par Apple au label pour la vente des morceaux en ligne reviennent, pour l'heure, aux artistes.
