Une petite keynote à Londres, des centaines de journalistes, on se serait presque crus à une présentation Apple ! La keynote était pourtant celle de Samsung, qui a présenté son Galaxy S 3.
Doté d'un écran de 720 x 1080 sur 4,8", ce n'est pas tout à fait du Retina (306ppp contre 326ppp pour l'iPhone). Le design n'est pas non plus très original, les lignes sont courbes et l'on gagne légèrement en épaisseur par rapport aux modèles précédents.
Equipé d'Android 4, Samsung n'a évidemment pas résisté au plaisir d'y rajouter sa surcouche maison. La grosse nouveau concerne Vocal S (pas aussi sexy que Siri), qui mime l'assistant d'Apple. Les journalistes sur place semblaient trouver la chose efficace, l'avenir nous dira si le niveau de finition est aussi bon que chez Apple. Les capteurs de proximité évoluent comme l'iPhone : l'appareil est capable de voir si vous êtes devant le téléphone (secondé par la caméra qui traque apparemment le regard), et évitera ainsi d'activer la baisse de luminosité.
Côté capteur photo, on est au même niveau que l'iPhone 4S, avec 8Mp, même si Samsung a rajouté sa petite touche : il est possible de prendre plusieurs photos en rafale et de laisser l'appareil choisir la meilleure.
Rien de très révolutionnaire par rapport à l'iPhone 4S, donc, sauf lorsqu'on s'attarde à quelques détails : la puce NFC permet de détecter les autres appareils et d'échanger rapidement des fichiers. Autre point, la puce quadri-coeur semble assez efficace, Samsung a d'ailleurs voulu démontrer la chose en permettant d'afficher une vidéo en surimpression à l'écran -même si, entre nous, l'intérêt de ce genre de gadget laisse un peu perplexe. Enfin, la 4G LTE est prévue pour l'été et Samsung va également proposer une batterie rechargeable via induction.
Peut-on vraiment parler de révolution ? Oui et non. Le Samsung Galaxy S3 est sur le papier, un des téléphones les plus avancés du monde. Les amateurs d'iPhone regarderont surtout du côté de l'OS, Android peinant encore à convaincre les habitués d'iOS, souvent déçus par la qualité des applications et la cohérence générale du système. La surcouche du constructeur en dit d'ailleurs bien long sur l'aptitude de Google à suivre la cadence d'Apple. L'intérêt du NFC va également dépendre de l'environnement se développant autour de ce standard, Apple étant généralement plus apte que Samsung à imposer certaines technologies au grand public.
Reste que le constructeur coréen affirme une fois de plus son statut de leader des smartphones sous Android, et, avouons-le, il n'a désormais plus tellement de concurrent direct.
En 2012, l'adversaire d'Apple sur le segment des mobiles, c'est Samsung !
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