Magic Woz fait son "discours de Stanford" à un étudiant coréen
Par arnaud - Publié le
Se souvenir que je serai bientôt mort est l’outil le plus puissant pour m’aider à faire des choix importants dans ma vie, expliquait-il alors. LE discours se terminait par cette phrase devenue si célèbre :
Restez insatiables. Restez fous.
Steve Wozniak, le second co-fondateur d'Apple ne sera pas monté à la tribune pour prononcer le sien, mais l'aura proposé à un étudiant coréen, qui l'interrogeait par mail, quelques temps après une intervention de Woz dans le pays. Woz y revient sur son passé d'étudiant, sa découverte de l'informatique et de la fabrication d'ordinateurs et donne quelques conseils pour réussir dans la technologie aujourd'hui.
Le discours est tout empreint de cette naïveté modeste de Steve Wozniak :
je suis d'abord arrivé à la conclusion que je préférais être un homme moyen qui rigole tout le temps plutôt qu'un business man toujours sous pression chaque jour au boulot. D'ailleurs, j'ai décidé d'être "au milieu" dans tous les sens du terme.

La vérité, chez Woz, est une notion binaire :
Il y a longtemps, j'ai aussi décidé que je ne raconterais jamais une histoire de plusieurs façons différentes. La vérité vient toujours d'un seul endroit.
Et le bonhomme se refuse à tout rapport de force, notamment au travail :
Mon père m'a dit que pour progresser dans une entreprise, il fallait être aimé. Depuis, j'essaye toujours d'être sympa avec tout le monde. Il n'y a aucun besoin d'avoir des ennemis.
Woz, qui est un total autodidacte en matière d'informatique, développe aussi une apologie de l'économie de moyens, rappelant qu'il avait fait un jeu de construire un ordinateur avec le moins de pièces électroniques que possibles. L'informatique, pourtant, a changé avec l'arrivée des smartphones et tablettes. Mais avec une certaine constante :
I faut toujours se concentrer sur l'interface avec l'humain, l'interface utilisateurcar un logiciel n'est pas bon parce qu'il est performant ou rapide mais bien parce qu'il est aisé à utiliser pour les humains.
Et dans ce nouveau monde de la technologie mobile, où le "cloud" est désormais la mémoire de masse, Woz insiste : il ne faut pas sous-estimer la partie invisible,
les serveurs, les fermes de calculs, qui permettent cette intelligence numérique déportée.
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