L'horloger suisse a invité la presse aujourd'hui à une conférence, à l'occasion de son 30ième anniversaire en plein Baselworld 2013. L'événement est très attendu par le secteur, le constructeur promettant à demi-mot -mais sans donner le moindre indice- une grande surprise à ses clients.
Même si son PDG, Nick Hayek, a déclaré récemment que l'iWatch ne sera pas la prochaine révolution, la presse spécialisée ne peut croire que le fabricant passera à côté de fonctions connectées. Pourtant, certains restent pragmatiques et estiment que Swatch pourrait carrément manquer le coche : L'industrie horlogère suisse a tendance à sous-estimer les menaces jusqu'à ce qu'il soit trop tardconfiait récemment Ariel Adams, spécialiste du secteur à Bloomberg.
Il faut dire que Swatch avait joué, le rôle de sauveur de toute une industrie, qui périclitaient dans les années 70, avec sa montre tout en plastique et à bas prix. Pour la petite histoire, Swatch a mis 30 ans pour atteindre un CA d'environ 8,2 milliards de dollars, tandis que le marché de l'iWatch est estimé à 5,7 milliards par an.
Récemment, Victorinox -dont le département montres n'a même pas 20 ans- nous avait confié regarder avec intérêt le marché des montres connectées. Pour autant, son directeur produit -François Nunez- nous expliquait très justement pourquoi un tel produit n'était pas encore proposé par la marque les difficultés à résoudre sont nombreuses. Les attentes d’une montre sont distinctes de celle d’un téléphone portable, que ce soit en terme d’indépendance, de robustesse, d’encombrement ou d’étanchéité. Nous y réfléchissons donc mais ne détenons pas encore les solutions qui nous permettraient de commercialiser un tel produit
