Holly Brockwell est journaliste pour le site ShinyShiny et comme pour de nombreux médias, Apple lui a prêté un iPhone 6 en vue d'un test à paraitre sur le portail britannique dédié aux gadgets.
Histoire de buzzer un peu, la rédactrice en chef a décidé de confier l'appareil à la plus anti-Apple de la rédac'. Cette chère Holly se définit elle-même comme une fanboy Android, et, évidemment, une Apple Hater revendiquée. Même si la jeune femme excelle dans le mauvais esprit (vous le verrez plus bas), elle s'est tout de même pris au jeu de relater son expérience dans un article décrivant sa découverte du monde Apple, volontairement ignoré jusque là.
Comble de la malchance pour Apple, le service de presse lui a envoyé un modèle sans câble. Et là, première déconvenue : Je n'ai même pas pu charger l'appareil, car contrairement à tous les autres, il n'utilise pas le micro-USB. Une fois le câble récupéré, l'iPhone démarre donc normalement et Holly commence par entrer ses identifiants et son mot de passe, composé de majuscule et de minuscule. L'opération a pris plus longtemps que prévu car, contrairement à Android, l'activation des majuscules a toujours été plus difficile à identifier :
Si dans ce cas-là, on ne saurait lui donner tort, elle avoue par la suite à demi-mot qu'il lui est difficile de perdre ses mauvaises habitudes. Pour mettre le téléphone en mode silencieux, par exemple, elle se contentait jusque là de réduire le volume jusqu'à zéro... chose qui ne fonctionne pas totalement sur iOS, où il suffit d'utiliser le bouton ad-hoc.
Miss Brockwell part ensuite à la découverte des apps, et là, elle l'avoue elle-même, c'est l'émerveillement. Parmi les programmes disponibles sur les deux OS, elle note que de nombreuses fonctionnalités sont présentes sur iOS mais n'arrivent souvent que 6 mois plus tard sur Android. Et si elle avoue avoir toujours trouvé l'équivalent d'une app sur le PlayStore, elle ne cache pas son plaisir de pouvoir utiliser les applications officielles, parfois développées uniquement pour l'App Store. Si quelque chose existe, il est forcément disponible pour l'iPhone !. Cette sensation se retrouve également au niveau des coques et des accessoires, où l'iPhone règne en maitre, même si Apple a perdu de nombreuses parts de marché. Le privilège d'avoir un iPhone, c'est vraiment quelque chose et -je ne peux le nier- j'ai adoré pouvoir en profiter
Plus amusant, la jeune femme sait qu'elle va regretter quelques fonctions au moment de son retour à Android (car oui, Melle Brockwell est un peu têtue). Elle l'avoue un peu à contrecoeur, mais iMessage va carrément lui manquer (et elle n'a pas encore goûté au plaisir des flux de photos...). Toute ma famille a des iPhones. Il s'avère qu'ils sont tous dans un groupe iMessage depuis des années, sans moi, et le premier jour où j'ai eu l'iPhone, on m'a tout de suite rajoutée. Les gens se moquent quand je leur dis que c'est comme une société secrète, mais je le ressens effectivement de cette façon. Au chapitre des regrets s'ajoute également FacetimeLes appels [entre moi et ma soeur] ont doublé. [...] Apple a juste fait ce qu'ils font toujours : ils prennent une fonctionnalité qui n'était populaire qu'auprès des "techos" et ils la rendent simple, accessible et grand public
Après toutes ces déclaration d'amour et surtout, après avoir accepté le fait qu'Apple excelle sur le plan logiciel et avec son écosystème, la jeune femme... a décidé de rester sous Android. Je déteste à peu près tout sur l'iPhone : ce n'est pas intuitif [sic!], ça manque de paramétrage, de personnalisation. Ce n'est pas pour moi.
