Après les péripéties du week-end entre la lettre de Tim Cook et le tweet de Donald Trump, les analystes ont planché d'arrache-pieds pour estimer l'impact potentiel de la réforme fiscale. Pour Gene Munster (Managing Partner chez Loup Ventures), Apple ne serait pas significativement affectée mais cet impact serait à nuancer.
Dans une note interne, il est ainsi estimé que cet impôt ne représenterait que 4% du chiffre d'affaires au cours de l'exercice 2018. Toutefois, ce dernier connaîtrait une croissance de 35% au cours de l'exercice 2019 pour atteindre 5% du chiffre d'affaires. Par rapport aux produits, cela se traduirait par une diminution de la rentabilité de l'Apple Watch et des AirPods de 10 à 20%, soit moins de 1% sur les bénéfices d’Apple au cours de l’exercice 2019.
S'agissant du développement d'usines aux USA, les financiers -à défaut des intéressés- ont répondu que même si Cupertino augmentait légèrement sa production américaine au cours des 5 à 10 prochaines années, la part du secteur manufacturier aux États-Unis restera faible (<10%) (ndlr : contre moins de 5% aujourd'hui). Enfin, cet échange a eu d'autres répercussions ce weekend, au sein des principaux fournisseurs d'Apple, qui ont vu leur cours chuter de 10%.
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