L’iPhone échapperait à la taxe Trump (mais pas l’Apple Watch, le Mac Mini ou les AirPods)
Par Laurence Trân - Publié le
Finalement, Apple n’échapperait pas totalement aux nouveaux droits de douanes (a priori de 10%) concernant les produits importés de Chine. En effet, si l’iPhone devrait passer -pour le moment- entre les mailles du filet, d’autres produits pommés seraient mois chanceux. Ainsi, dans une lettre envoyée par Tim Cook à l’administration Trump, on comprend que seraient concernés l’Apple Watch, le Mac Mini, les AirPods, ou encore l’Apple Pencil.
D’autres accessoires tomberaient également comme des câbles, des adaptateurs ou des machines destinées à la conception produits. La question du HomePod reste encore flou, les différents médias US ne s’accordant pas sur ce dernier.
Alors cette décision est évidemment à double tranchant, elle est certes limitée aux seuls États-Unis (où les produits Apple seront plus chers), mais son poids et son symbole économiques sont là. Cupertino rappellerait en effet que leur
Pour comprendre cette position, il convient de remonter quelques heures en avant. Plus tôt dans la journée, le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, avait précisé que le Président ne prendrait aucune décision sur le sujet avant que ne soient évalués les résultats de la consultation publique mise en place précédemment. Le bureau du représentant américain au commerce a en effet reçu près de 6 000 commentaires au cours de la période de consultation publique sur les redevances proposées.
Ce à quoi Donald Trump avait rétorqué, en direct depuis Air Force One, que sa réforme pourrait aller au delà des 200 milliards de dollars de produits et qu’il était prêt à taxer 267 milliards de dollars supplémentaires. Plusieurs questions demeurent désormais : l'impact sur les consommateurs, le durcissement des relations entre les USA et la Chine ou encore la place à venir de l'Europe...
Source 1 2 et 3
D’autres accessoires tomberaient également comme des câbles, des adaptateurs ou des machines destinées à la conception produits. La question du HomePod reste encore flou, les différents médias US ne s’accordant pas sur ce dernier.
Alors cette décision est évidemment à double tranchant, elle est certes limitée aux seuls États-Unis (où les produits Apple seront plus chers), mais son poids et son symbole économiques sont là. Cupertino rappellerait en effet que leur
préoccupation avec ces taxes est que les États-Unis soient les plus durement touchés, ce qui se traduira par une croissance et une compétitivité américaines plus faibles et des prix plus élevés pour les consommateurs américains. Les actions d’Apple, qui avaient auparavant gagné 1%, ont très légèrement baissé d’environ 0,8% pour clôturer à 221,30 dollars suite à cette déclaration.
Pour comprendre cette position, il convient de remonter quelques heures en avant. Plus tôt dans la journée, le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, avait précisé que le Président ne prendrait aucune décision sur le sujet avant que ne soient évalués les résultats de la consultation publique mise en place précédemment. Le bureau du représentant américain au commerce a en effet reçu près de 6 000 commentaires au cours de la période de consultation publique sur les redevances proposées.
Ce à quoi Donald Trump avait rétorqué, en direct depuis Air Force One, que sa réforme pourrait aller au delà des 200 milliards de dollars de produits et qu’il était prêt à taxer 267 milliards de dollars supplémentaires. Plusieurs questions demeurent désormais : l'impact sur les consommateurs, le durcissement des relations entre les USA et la Chine ou encore la place à venir de l'Europe...
Source 1 2 et 3
