Une des faiblesses soulevées résiderait notamment dans la non prise en charge de Jaws, un programme Windows édité par Freedom Scientific. Ce dernier a pour principale fonction, de reprendre une information pour la transmettre à un afficheur / une plage braille, ou à une synthèse vocale. La demanderesse regrette également l’absence de texte alternatif ou équivalent textuel, une des bases de l’accessibilité.

La justiciable souligne à dessein qu’Apple, malgré ses « convictions, sa politique et sa pratique, empêchent les utilisateurs aveugles ou malvoyants, d’accéder au site Web de la société ainsi qu’aux produits et services offerts et intégrés à ses magasins. En raison de [...] ce refus de supprimer les obstacles à l'accès à son site Web, le demandeur comme d’autres utilisateurs ne peuvent accéder seuls aux magasins de la société et aux nombreux produits et services offerts au public ». Là encore, elle insiste sur l’autonomie des personnes qui se trouvent obligées de requérir l’aide d’un tiers pour accéder à des informations pratiques, comme des heures d’ouverture.
Au delà, il s’agit aussi de se battre sur un terrain que Cupertino met particulièrement en avant dans son histoire ou ses produits et services. Il est certain que l’action -qui cherche à être requalifiée en recours collectif- risque de ternir l’image de la firme.
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