Face à la décision de Donald Trump d'interdire dans les 45 jours ByteDance et Tencent, TikTok sort les armes juridiques. La firme entend contester le décret en justice, affirmant qu'il est illégal. Dans un communiqué publié sur son site, elle se dit choquée par ce texte qui ne respecte aucune loi.
Se disant victime d'un abus de la part de l’administration Trump, la firme fait état d'une bonne foi de sa part et des tentatives de discussions, qui se seraient soldées par une fin de non-recevoir. Enfin, elle réitère ses engagements en matière de confidentialité et de données personnelles, tenant à rassurer ses -très nombreux- utilisateurs outre-atlantiques.
Nous sommes choqués par le récent décret, qui a été publié sans aucun respect des procédures. Depuis près d'un an, nous cherchons à discuter de bonne foi avec le gouvernement américain, et ce, pour apporter une solution constructive aux préoccupations qui ont été formulées. Ce que nous avons rencontré à la place, c'est que l'administration n'a prêté aucune attention aux faits, elle a dicté les termes d'un accord sans passer par des procédures juridiques standard et a essayé de s'immiscer dans des négociations entre des sociétés de droit privé […]
Nous avons clairement indiqué que TikTok n'a jamais partagé de données utilisateurs avec le gouvernement chinois, ni censuré de contenu à sa demande. En fait, nous rendons nos directives de modération et le code source de l'algorithme disponibles dans notre Centre de transparence, qui est un niveau de responsabilité auquel aucune société homologue ne s'est engagée.
