Bernard Cazeneuve répondait ce matin aux questions des sénateurs concernant le fichier numérique TES. Ces derniers entendront également, cet après midi, le Président du Conseil National du Numérique et la Présidente de la CNIL.
En effet, beaucoup reprochent au premier ministre d’avoir court-circuité le Parlement en créant la gigantesque base de données en catimini et par simple décret (paru le dimanche du weekend de la Toussaint).
Face à la polémique autour du TES, le premier ministre a du faire marche arrière sur plusieurs points : il a du concéder aux français de pouvoir refuser la prise de leurs empreintes digitales et a annoncé que le dispositif ne sera déployé qu'après avis conforme de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques (Anssi).
Rappelons que le Conseil national du numérique a également appelé le gouvernement à suspendre la mise en œuvre du fichier et s'est auto-saisi afin d'examiner des solutions techniques plus modernes et respectueuses des droits et libertés. Le registre a en effet pour but de recenser des données personnelles dites sensibles -comme les nom, prénoms, civilité, couleur des yeux, taille, adresse postale, email, téléphone portable- auxquelles les autorités peuvent désormais avoir accès.
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