Le futur président des États Unis, Donald Trump, vient officiellement d'inviter les dirigeants des entreprises technologiques de la Silicon Valley à une réunion prévue à New Yor, le 14 décembre (à 14h). Bien que figurant parmi les invités, Tim Cook a décliné l'invitation, au motif d'un impératif professionnel de longue date -sans plus de précision. A ce jour, il n'est pas précisé si la firme de Cupertino serait représentée ou pas.
Google et Facebook réservent également -pour l'instant- leur réponse. Parmi les présents, on peut compter Boeing, GE, GM, et IBM, tous quatre ayant nettement moins de poids que les GAFA.
Ce conseil ad hoc intervient alors que les relations entre le futur occupant de la Maison Blanche et les résidents de la Silicon Valley sont des plus crispées. Ces derniers s'interrogent toujours sur les idées défendues lors de la campagne présidentielles, les menaces de guerre économiques avec la Chine, l'immigration et la main d'œuvre aux États Unis, et enfin les rumeurs d'avantages fiscaux. Ils caressent aussi le doux espoir d'un redressement économique.
L'ordre du jour n'est pas connu mais au vu du contexte, les antagonistes aimeraient sans doute aborder le rapatriement des capitaux, la création d'usines sur le sol américain, les relations avec la Chine et enfin l'épineuse question du chiffrement. Semil Shah, partenaire financier du Haystack Fund, le résume assez laconiquement : les acteurs de la Silicon Valley sont passées de la surprise, au déni puis à la résignation.
