Apple vient de recevoir une demande des autorités turques, pour déverrouiller l'iPhone 4s de l'homme qui a abattu l'Ambassadeur de Russie en Turquie, lors d'une conférence au Centre d'Art moderne d'Ankara.
Sans réelle surprise, il est dit que la Société de Cupertino devrait refuser cette requête conformément, à ses principes et sa volonté de protéger la confidentialité et les libertés individuelles. En revanche, la Russie dépêcherait sur place une équipe de spécialistes.
Le cas évoque bien évidement celui de la fusillade de San Bernardino, où Apple avait refusé de coopérer avec FBI et de débloquer l'iPhone utilisé par l'un des tireurs, contraignant les agents du bureau fédéral de recourir à une aide extérieur pour accéder au téléphone, où rien de probant n'avait été trouvé.
L'affaire devrait relancer une polémique chère à Donald Trump. En effet, ce dernier n'a pas caché sa position lors de l'affaire de l'iPhone 5C du tireur de San Bernardino, quand il demandait un boycott des produits de la Pomme en février dernier, dans une tentative pour forcer l'entreprise à se conformer aux demandes du FBI. De même, Cyrus Vance, District Attorney de New York avait également demandé au futur président de l'aider à créer une loi fédérale obligeant Apple et Google à débloquer leurs smartphones en cas de saisie.
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