A la fin de l'année, la presse américaine s'était emparée d'une affaire de meurtre assez inhabituelle. En novembre 2015, la victime -un policier de l'Arkansas- avait été retrouvée morte chez un ami, dans son jacuzzi. Sur place, les forces de l'ordre découvre un assistant vocal Echo, qui aurait enregistré les conversations de la soirée.
Depuis, une bataille juridique se joue entre la société de Seattle et la police, qui revient à la charge avec un mandat de perquisition visant cette fois les données stockées dans le Cloud d'Amazon. Selon ce dernier, les autorités recherchent des enregistrements audio, des enregistrements transcrits ou d'autres enregistrements textuels liés aux communications et aux transactions entre l'appareil et les serveurs d'Amazon au cours de la période de 48 heures entre les 21 et 22 novembre 2015.
Amazon s'oppose fermement à la demande, en soutenant que ces enregistrements sont protégés par le 1er amendement, aussi bien en ce qui concerne la vie privée des utilisateurs mais également la confidentialité des réponses d'Alexa. La société vient d'ailleurs de déposer un mémoire afin d'obtenir l'annulation du mandat, de quoi relancer de plus belles les débats sur la question.
Source Intégralité du mémoire d'Amazon (en anglais)
