Il semblerait que les difficultés juridiques des batteries explosives de Samsung ne soient pas sur le point de s'éteindre. En effet la firme coréenne n'a pas réussi à résoudre le problème ou satisfaire ses clients. Et la question se règle désormais à coups de dommages et intérêts, plusieurs actions collectives ayant été recensées aux États-Unis.
Toutefois, cette bataille ne concerne plus seulement le Galaxy Note7 (qui a déjà coûté 5 milliards de dollars). En effet, un nouveau recours collectif déposé ce mois-ci par Dale Holzworth dans le Massachusetts allègue que d'autres produits de la société partagent également les mêmes problèmes de batterie.
Le monsieur a déclaré avoir acheté un Samsung Galaxy S7 Edge l'année dernière qui a pris feu dans la chambre de son fils, détruisant le matelas, les draps et le tapis. En dehors du rappel du Note7, Samsung n'a pris aucune mesure pour rappeler ou avertir les consommateurs des risques de surchauffe, d'incendie et d'explosion posés par leurs smartphones, a déclaré le plaignant, soutenant que le fabricant était au courant des plaintes depuis 2011 et n'a rien fait pour y remédier -bien au contraire.
Dans sa course contre la concurrence, le Coréen n'aurait pas effectué tous les tests nécessaires, et ce, en pleine connaissance de cause. Cet argument se retrouve dans quatre autres recours collectifs déposés à New York et en Californie. Dans ces différents cas, les plaignants demandent -outre une indemnisation- le même programme de remboursement et d'échange qu'il a mis en place pour les acheteurs du Note7.
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