Amnesty International vient de publier un rapport sur le suivi de la production de cobalt saluant les efforts d'Apple pour s‘assurer que le composant utilisé dans ses produits n‘a pas été extrait par des enfants en République démocratique du Congo (RDC).
Selon l'ONG, Cupertino est même citée comme un exemple à suivre dans ce domaine, précisant qu'elle est devenue la première société à publier les noms de ses fournisseurs de cobalt, tandis que d'autres marques électroniques n'ont, de manière inquiétante, fait que trop peu de progrès. A l'opposé, Microsoft est montrée du doigt en faisant partie des 26 firmes n'ayant fourni aucune information sur leurs fournisseurs. Redmond conteste, bien évidemment, le document et indique que malgré les allégations d‘Amnesty International, [elle] a réalisé des progrès significatifs sur ce problème important.
Image Reuters/Dado Ruvic
Rappelons que la République démocratique du Congo est de loin le plus grand producteur de cobalt, avec plus de la moitié des livraisons mondiales de ce métal, qui est un composant indispensable des batteries au lithium-ion.
A priori, environ un cinquième de la production de cobalt de la RDC proviendrait du travail manuel de personnes en situation précaire et dangereuse, dont de nombreux enfants. Seema Joshi, représentante d‘AIa indiqué que les sociétés ont la responsabilité de prouver qu‘elles ne profitent pas de la misère de miniers qui travaillent dans des conditions déplorables.
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