La monnaie virtuelle fait décidément parler d'elle. Qu'ils soient analystes chevronnés ou profanes voire pas financier pour un sou, bon nombre sont ceux qui viennent à causer du coin. Dans une récente interview diffusée sur Fox Business,Jamie Dimon (CEO de JPMorgan) fait marche arrière et revient sur ses précédents propos, regrettant d'avoir qualifié le bitcoin de "fraude". Mais pour autant, il affirme ne pas être intéressé par la monnaie virtuelle même s'il se montre particulièrement élogieux sur le mécanisme de la blockchain, estimant finalement que seule cette dernière est bien réelle.
En septembre dernier, le financier, bien connu pour ne pas mâcher ses mots, avait déclaré que le bitcoin n’était pas viable et allait exploser en vol : il n'est pas possible d'avoir un système où des gens créent une monnaie sur du vide et croire que ceux qui l'achètent sont vraiment malins. Ces propos avaient créé le buzz et contribué à une hausse spéculative de près de 30 % dans les semaines suivantes. Rappelons que sur la plate-forme Bitstamp, le bitcoin s’échangeait à 14 202 dollars mardi dernier contre 909 dollars l'an passé, après avoir culminé à 19000 dollars avant les fêtes.
Pendant ce temps, l'autre côté du globe connaissait une mini "coin-crise" en quelques heures. En effet, hier soir, une rumeur a rapidement circulé selon laquelle le gouvernement sud coréen aurait envisagé d'interdire l'échange de cryptomonnaies (en fermant les plateformes ?), provoquant ainsi une chute de près de 12% du bitcoin, mais également du Ripple et de l'Ether. Devant la colère des investisseurs, Kim Dong-yeon, le ministre des Finances, est intervenu pour expliquer que ces déclarations ne reflétait aucunement les choix du gouvernement et démentir les menaces d'interdiction.
Mais les dérapages ne s'arrêtent pas là. En effet, il y a deux jours, l'AMF a été amenée à modérer les propos de Nabilla qui, endossant le costume de conseiller financier dans une vidéo, encourageait ses abonnés à investir dans le bitcoin... (coin coin)
