La France et l‘Allemagne ont officiellement demandé au G20 de se saisir de la problématique des cryptomonnaies et autres actifs financiers numériques. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de ces deux pays craignent des répercussions économiques et monétaires sans précédents, si aucune législation n'était harmonisée.
Ils aimeraient également que le FMI soit associé à cette opération d'envergure et qu'il puisse donner une analyse quantitative des flux internationaux et des problèmes de stabilité financière relatifs aux monnaies virtuelles.
Selon Reuters (qui se serait procuré le courrier envoyé au G20), l'émergence des actifs financiers numériques (tokens) et des technologies afférentes vont ouvrir, certes, des opportunités mais surtout des risques substantiels pour les investisseurs. L'absence de législation répressive devrait fournir l'occasion de commettre des délits financiers.
Par ce biais, ils espèrent pouvoir travailler sur quatre axes prioritaires : l'établissement d'une définition commune de la nature des actifs numériques, la surveillance des marchés spécifiques, le renforcement de la protection des investisseurs non -professionnels et l'adoption de normes communes.
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