Étriquée, intolérante : la Silicon Valley ne séduirait plus (et Apple ferait flamber l'immobilier)
Par Laurence Trân - Publié le
Ainsi, le milliardaire Peter Thiel vient d'annoncer son départ de la Silicon Valley, dénonçant l'uniformité culturelle qui y règne. Avant lui, Tim Ferriss, investisseur et auteur à succès (
4 Hour Workweek) a déménagé au bout de 17 ans, sentant que les gens pénalisaient quiconque ne se conformait pas à un crédo d'hyper-libéralisme. Il n'hésite pas, allant carrément dire que
les habitants de la Silicon Valley se mentent ouvertement par peur de perdre leur emploi ou d'être crucifié publiquement. A l'opposé, il voue toutes les louanges du monde pour Austin,
une scène merveilleuse explosion de l'art, la musique, le cinéma, la technologie, la nourriture les gens sont - en général - beaucoup plus amicaux.

De plus, deux autres problèmes -beaucoup matériels- se posent (et l'un d'entre eux serait même du à Apple) : la hausse des coûts du logement (dont Apple serait tenue pour partie responsable) et la saturation routière. De leur côté, les partisans soulignent sa riche histoire en tant que foyer d'entrepreneuriat fourmillant de nouvelles idées, qui a engendré certains des plus grandes entreprises. Mais cela suffira-t-il ?
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