Lors de l’annonce du plan d’investissement des 350 milliards de dollars sur cinq ans, en janvier dernier, Tim Cook avait également dévoilé envisager la création d’un quatrième Campus, quelque part aux États-Unis (mais où ?). Aucune précision n’a alors été donnée si ce n’est que la Californie ou le Texas ne seraient pas retenus et que la nouvelle entité abriterait en premier lieu le personnel d'un centre d'appels.
Si, à l’inverse d’Amazon, Cupertino n'a pas l'intention de créer un appel d'offres public, de nombreuses villes se sont manifestées afin de retenir son attention : Sidney (au Nebraska), Orlando (en Floride), ont déjà exprimé leur intérêt pour l'hébergement de l'installation. De plus, Apple a récemment nommé un nouveau vice-président des opérations immobilières mondiales, Kristina Rapse, ne faisant qu'accentuer la curiosité des observateurs.
Bloomberg s’est donc livré à une petite extrapolation des lieux potentiels et a dégagé plusieurs critères pouvant servir de base de réflexion : les régions où Apple est déjà fortement implantée, la proximité des fournisseurs, les conditions et coûts commerciaux locaux, la concentration de talents et le réseau des transports. Ainsi, les États du nord-est tels que la Pennsylvanie, le Massachusetts et l'État de New York, la Caroline du Nord et la Floride au sud-est et les États du Midwest comme l'Illinois et le Wisconsin ont su susciter l’intérêt d’Apple par le passé.
Rappelons que du côté de la ville de Cupertino, la Pomme utilise de nombreux locaux pour ses cadres, ses équipes de marketing, ses équipes pour l'App Store et la majorité de ses ingénieurs en logiciels et en matériel informatique. Elle possède également de plus petits bureaux de développement de produits à travers tout le pays, ainsi que plusieurs centres de réparation de produits et deux centres d'appels.
