Le célèbre fondeur serait-il revenu sur ses positions concernant Apple (et ses autres partenaires) ? En effet, dans une interview accordée à Reuters, Alex Rogers (head of licensing division) a précisé que Qualcomm avait quelque peu revu ses contrats, non pas en termes de prix mais de contenu.
Les brevets sont effet en effet une source de contentieux permanents et la firme ne compte plus les procès avec Apple, Samsung ou Huawei ou encore les procédures avec la FTC (USA) et son pendant coréen. Le contexte est favorable pour résoudre nos deux gros litiges actuels, déclare Rogers, en nommant expressément Apple et en sous-entendant Huawei. Il évoque ainsi à demi mots la possibilité d'une transaction.
Aujourd'hui, en matière de téléphonie mobile, la firme propose deux contrats, dont la redevance est déterminée par rapport à un pourcentage (3,25 ou 5 %) du prix du smartphone. Il serait désormais question de mettre en place un système de palier (par rapport au prix de l'appareil, il serait fixé un seuil de 500 $) et de fournir davantage de droits d'utilisation dans chaque contrat. Il reste toutefois à déterminer leur utilité pratique pour les fabricants et savoir si ce geste suffira à calmer les tensions.
