C'est à l'occasion de l'audition de Mark Zuckerberg par le Congrés américain que deux sénateurs avaient posé la question de l'utilisation de logiciels d'eye-tracking. En effet, ils avaient repéré deux brevets -respectivement nommés Dynamic eye tracking calibration et Techniques for emotion detection and content delivery- qui contenaient des références à des logiciels de suivi et analyse oculaires.
Pour autant, MarkZuckerberg vient bien de répondre par écrit. Il ne s'agirait pas de développer de logiciel de ce type pour le réseau (et donc de se livrer à une espèce de surveillance des utilisateurs). Il n'excluait pas de le faire à l'avenir mais dans un autre registre, à savoir de trouver comment les nouvelles technologies et méthodes pouvaient améliorer [les] services de son groupe, s’empressant de préciser que si une telle technologie était mise en place à l'avenir, cela se ferait dans le respect de la vie privée.
Le souhait serait ici de renforcer la sécurité des utilisateurs lorsqu'ils se connectent à Oculus, son service de réalité virtuelle. Le résumé du brevet suggère par ailleurs que les utilisateurs pourraient contrôler les objets et les applications sur un écran avec leur regard. En plein scandale des données, certains seraient tentés de titrer la sonnette d'alarme.
