C'est dans une polémique de longue date que Google a été entendu par les sénateurs américains, à savoir la question des que la société continue d’autoriser les développeurs à numériser et à partager des données issues de comptes Gmail. Mais la firme ne revient pas ses positions et défend ses pratiques, notamment au regard de la confidentialité de son service, utilisé tout de même par 1,4 milliard de personnes dans le monde. Elle précise en effet que les développeurs peuvent, certes, scanner et partager des données, mais en toute transparence, c'est-à-dire avec le consentement des utilisateurs. Il ne s'agirait pas d'une pratique occulte.
Début juillet, la question avait été remise au goût du jour par le Wall Street Journal. Selon lui, plusieurs éditeurs d'applications auraient permis à leurs employés de consulter des milliers de courriels des utilisateurs, afin d'améliorer leurs services et de développer de nouvelles fonctionnalités.
La firme avait immédiatement répondu que personne chez Google ne lit vos e-mails. Elle avait expliqué que tous les accès éventuels (comme le spam) se faisaient uniquement par des robots ou des scripts automatisés. La société se veut rassurante et assure de la bonne tenue de l'éditeur et de ses engagements... Autrement dit, « on scanne, mais on le dit avant » (dans les paramètres).
