Le polygraphe, c’est dépassé (il va falloir refaire certains épisodes d’Homeland), désormais les aéroports européens envisagent de recourir à un système différent basé sur l’IA, pour analyser le comportement d'une personne, via les expressions de son visage. Prochainement, testé en Hongrie, en Grèce et en Lettonie pour repérer les menaces potentielles, iBorderCtrl devrait se poser comme le détecteur de mensonge 2.0.
Image Université de Manchester
Développé par l'université de Manchester et plusieurs entreprises spécialisées sous le contrôle de la Commission européenne, iBorderCtrl repose sur une technologie de reconnaissance faciale qui promet de détecter les biomarqueurs de tromperie, à savoir les expressions trahissant un mensonge ou une tentative de dissimulation.
Dans certains aéroports européens, les voyageurs pourront être interrogés par cette intelligence artificielle. Ce projet pilote de six mois pour contrôler les frontières bénéficie d’un financement de 4,5 millions d'euros par l'Union européenne. Son but est clair. Selon la Commission européenne, il s’agit de renforcer la sécurité et accélérer les procédures aux frontières pour les passagers de bonne foi. Le système sera seulement utilisé avec le consentement des personnes (et dans un premier temps sur des ressortissants non originaires des états membres).
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