Selon un nouveau sondage Ipsos/ Reuters, la moitié des adultes américains pensent que les véhicules autonomes sont plus dangereux que les véhicules traditionnels. De plus, près des deux tiers d’entre eux ont déclaré qu'ils n'achèteraient pas de véhicule totalement autonome.
Environ 63% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles ne paieraient pas davantage pour pouvoir utiliser la conduite autonome sur leur véhicule, et 41% des autres ont déclaré qu'elles ne paieraient pas plus de 2 000 dollars. Ces résultats résument certains des principaux défis auxquels sont confrontés les constructeurs, à savoir la force des a priori et le manque de confiance (on peut même parler de défiance à ce stade).
Une situation que Chris Thomas, cofondateur de Fontinalis Partners et du Detroit Mobility Lab, estime liée à la peur de l’inconnu : Les gens sont à l'aise avec ce qu'ils connaissent. Lorsque tout le monde aura compris les caractéristiques décisives de ces véhicules, comment ils peuvent redonner le temps nécessaire pour lire, travailler ou dormir...
Cette tendance n’est pas nouvelle et s’inscrit dans la lignée d’un précédent sondage effectué par les mêmes firmes et sur le même sujet en 2018 mais aussi ceux de Pew Research Center, de l’American Automobile Association et d’autres. Il faut dire également que l’opinion publique américaine a été fortement marquée par la médiatisation des accidents de la route en mars 2018, notamment celui d’Uber.
