La Journée de la Terre était bien le moment idéal pour Apple de publier son rapport sur la mangrove colombienne, un projet qu’elle partage avec Conservation International (ndlr : une ONG dont l'objectif est de protéger les points chauds de biodiversité, espaces sauvages à forte biodiversité ainsi que les régions maritimes importantes).
Présentée en septembre dernier par Lisa Jackson lors du Global Climate Action Summit de San Francisco, l’initiative a pour but de restaurer et protéger plus de 11 000 hectares de forêt. Sur sa NewsRoom, Apple revient donc sur les enjeux de cette intervention, rappelant les pressions exercées par l'agriculture illégale, la pêche et l'exploitation forestière. Ces dernières émettraient jusqu'à 10 fois plus de carbone par acre que les forêts à l’intérieur des terres.
Une fois détruits, les écosystèmes rejettent dans l'atmosphère le carbone stocké, avec jusqu'à 1 milliard de tonnes de dioxyde de carbone libérées chaque année par des écosystèmes côtiers dégradés. Par comparaison, cela représenterait l'équivalent des émissions totales des voitures, bus, avions et bateaux basés aux États-Unis pour l'ensemble de 2017.
Ces forêts sont essentielles car elles constituent l’une des armes les plus importantes de la nature pour lutter contre le changement climatique, a déclaré Lisa Jackson, vice-présidente d’Apple pour l’Environnement, les Politiques et les Initiatives sociales. Globalement, nous avons perdu la moitié des forêts de mangroves du monde depuis les années 1940. Il est donc grand temps de commencer à les préserver et à les protéger.
