A l’approche du scrutin européen, Facebook vient d’annoncer ouvrir l'accès à ses données internes à des chercheurs et universitaires afin que ces derniers étudient l'impact des réseaux sociaux sur les élections.
La firme poursuit plusieurs buts ici : montrer ses efforts pour empêcher la manipulation de sa plateforme mais aussi faire amende honorable après les nombreux scandales de cette année écoulée. Cette mesure n’est pas non plus soudaine et a été décidée l’an dernier après les polémiques sur les élections américaines de 2016 et le vote du Brexit.
Une soixantaine d’universitaires (30 établissements dans 11 pays) pourront ainsi se pencher sur la question. Ils auront accès à certaines informations, via une infrastructure dédiée et sécurisée de partage de données. Parmi les points délicats, ils pourront notamment examiner la création d'un processus pour supprimer l'identification des informations personnelles.
Le blog du groupe de sélection fournit quelques précisions -mais sans plus- retenant que les préoccupations concernant la désinformation, la division, la publicité politique et le rôle des plateformes dans l'écosystème de l'information n'ont pas diminué, au contraire.