Initialement prévu pour juillet 2018, le système de reconnaissance faciale de l'Aéroport de Paris avait été décalé en raison de dysfonctionnements. Air France et ADP devraient lancer un nouveau dispositif à partir du 1er janvier prochain, pour une durée d'un an.
Ce service sera mis en place en deux étapes pour commencer : dépose des bagages et embarquement dans les avions. Deux compagnies aériennes (dont Air France) le proposeraient en remplacement des cartes traditionnelles. Il sera donc toujours possible -a priori- de refuser ce dernier. L'essai sera limité : il ne concernera pour l'instant que l'Aéroport d'Orly, et porterait sur trois vols réguliers, au sein de l'espace européen.
Enfin, la Cnil surveille cette opération avec la plus grande attention et a donné son feu vert à quelques conditions. Tout d'abord le procédé ne devra pas accrocher les regards des passants qui pourraient circuler en arrière-plan. Les fichiers créés ne devront pas être utilisés à des fins commerciales. Les données biométriques ne seront pas conservées au delà de quelques heures et devront être détruites après le décollage. Évidemment, le consentement de chaque passager devra être obtenu, et ce, à chaque passage.
Le porte-parole d'ADP se veut rassurant, rappelant que la reconnaissance faciale a déjà été déployée au passage à la frontière [les nouveaux sas Parafe gérés par la Police aux frontières] et qu'une carte biométrique est en cours d'expérimentation. Il est enfin précisé qu'il n'y aura pas de croisement entre les différents dispositifs.
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