La lutte contre la fraude fiscale a permis de ramener neuf milliards d'euros, via la mise en place de nouveaux outils. Parmi ces derniers, on compte notamment l'exploitation des données des Français sur les réseaux sociaux.
En pratique, ce fin limier est un logiciel, qui permet de passer au crible des millions de données disséminées sur la toile, Facebook, Instagram, leboncoin, eBay ou encore Airbnb. Mais le data mining est très encadré par la loi. Depuis le 1er janvier 2020, les administrations fiscale et douanière ont commencé à collecter et traiter de manière automatisée les données personnelles accessibles sur des services en ligne.
Mais ce pouvoir s'effectue en effet sous le contrôle du juge, les algorithmes utilisés [pour le traitement] ne permettent de collecter et de conserver que les données strictement nécessaires à ces finalités. En outre, il n'est pas question de stocker ou d'exploiter des données qui doivent être détruites dans les 5 jours suivant leur collecte en l'absence de poursuite. Les agents ont en outre accès uniquement aux contenus publics (on pourra toujours poster une voiture hors de prix en privé) et non aux messages privés, qui sont protégés par le secret des correspondances.
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