Plus stricts que l’Europe, les États-Unis accentuent leur pression auprès de Bruxelles, lui demandant de réfléchir attentivement aux implications économiques et sécuritaires. Ils estiment en effet que l'interdiction des produits Huawei devrait se généraliser dans le développement de la technologie 5G.
Les USA sont donc très favorables à l'utilisation de produits du Suédois Ericsson, du Finlandais Nokia et du Sud-Coréen Samsung. Ces trois fournisseurs seraient, selon un haut diplomate américain, tout aussi aptes à fournir des composants de qualité équivalente au Chinois. Robert Strayer, deputy assistant secretary for cyber, international communications and information policy at the U.S. State Department, a ainsi déclaré qu'il était nécessaire de démystifier la supériorité de Huawei dans le déploiement de la 5G.
D’après DigiTimes, cette position profiterait pleinement à TSMC, qui entend réduire sa dépendance à l'égard du Chinois, même s’il est l'un de ses principaux clients. Cependant, le Taïwanais doit rassurer ses partenaires et garantir le bon fonctionnement de ses chaines de production -un exercice rendu plus difficile avec le coronavirus. En pratique, TSMC aurait commencé à réduire ses commandes de puces pour Huawei, même s'il travaille toujours avec lui pour le développement de puces gravées en 5 nm et 3 nm.
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