Dans la suite de son plan de sécurité, Zoom Workplace vient d’annoncer le renforcement du chiffrement des appels vidéo. D’après Reuters, la solution adoptée est très relative et risque de faire grincer des dents. En effet, elle ne concernerait que les abonnés payants et les écoles, et exclurait la majorité des utilisateurs qui sont restés à la formule gratuite.
La plateforme a encore un certain nombre de problèmes à résoudre -notamment au niveau de la confidentialité. Une situation qu’elle dit en lien avec la pandémie de COVID-19. En effet, son approche plus ludique et simple a séduit rapidement les utilisateurs confinés, notamment les enfants pour l’école à la maison.
Dans le cadre de son programme d’amélioration, la firme s’était engagée sur un plan très détaillé, s’octroyant les services d’Alex Stamos -l’ex Monsieur Sécurité de Facebook devenu consultant. Elle a également acquis plus tôt ce mois-ci Keybase, une startup spécialisée dans le partage de messages et de fichiers chiffrés, dont les technologies devraient être sollicitées pour la présente mesure.
Dans le cadre de son plan, Zoom s'engage à corriger les points suivants sous 90 jours, et ce, à compter du 2 avril :
- La publication des corrections pour les deux problèmes liés au Mac soulevés par Patrick Weadle. - La suppression de la fonction de suivi de l’attention des participants. - La publication d’un correctif pour le problème du lien UNC. - La suppression du navigateur LinkedIn après avoir identifié une divulgation inutile de données par la fonction. - La publication d’un guide pour limiter et éviter la pratique du Zoom-Bombing.
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