Aux côtés d'Apple et de ses 64,698 milliards de dollars de chiffre d'affaires, les autres géants de la Silicon Valley ont également dévoilé leurs résultats pour ce dernier trimestre.
Google
Avec un chiffre d’affaires de 46,173 milliards de dollars (+14% sur un an), Alphabet reflète une croissance portée par la publicité via le moteur de recherche et YouTube, mais également le Cloud et le Google Play Store. Pour sa part, le bénéfice affiche 11,247 milliards de dollars, avec un bénéfice par action de 16,40 dollars soit bien au-dessus des attentes de Wall Street.
Son CEO, Sundar Pichai, s'est montré très satisfait de cet excellent trimestre, conforme à un environnement en ligne plus large. C'est également un témoignage des investissements considérables que nous avons réalisés dans l'IA et d'autres technologies, pour fournir des services vers lesquels les gens se tournent pour obtenir de l'aide.
Du côté de Seattle, Amazon a également dévoilé des résultats impressionnants avec un chiffre d'affaires de 96,1 milliards de dollars, en hausse de 37% sur une année. Le revenu net (net income) s'élève -quant à lui- à 6,3 milliards de dollars ou 12,37 dollars par action (à comparer aux 2,1 milliards et 4,23 dollars par action il y a un an).
Contesté dans de nombreux pays, le géant du commerce en ligne a évidemment profité des mesures sanitaires, notamment des restrictions au niveau des déplacements. En bon communiquant, Jeff Bezos, CEO, a mis l'accent sur les hausses du salaire minimum de ses employés et sur le nombre d'emplois créés en un an (400 000). Pour son dernier trimestre de l'année, Amazon espère faire encore mieux, avec la période des fêtes et le confinement, avec un chiffre d'affaires attendu entre 112 et 121 milliards de dollars.
À Menlo Park, c'est également la fête aux dollars. Avec 21,470 milliards de dollars du côté du CA (+22% sur un an), le bénéfice affiche 7,8746 milliards de dollars ou 2,71 dollars par action.
Mais les investisseurs guettent aussi une autre donnée importante pour le réseau : le nombre d’utilisateurs quotidien actifs qui permettront d’asseoir des budgets publicitaires conséquents. Ainsi, ce sont 1,82 milliard d'utilisateurs quotidiens actifs qui use du réseau soit une hausse de 12% en un an. Mensuellement, ces derniers se montent à 2,74 milliards (là aussi +12% sur un an).
Mais Facebook ne détaille pas le nombre d'utilisateurs pour l'ensemble de ses réseaux. Ils indiquent en effet 2,54 milliards de personnes tous les jours sur tous les services (Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp). Sur le mois de septembre, 3,21 milliards de personnes ont été vues sur le groupe. Du côté des effectifs, Facebook emploie au mois de septembre 56 653 personnes, soit une augmentation de 32% d'une année sur l'autre.
Mais pour la suite, le réseau a mis en garde face à une incertitude considérable pour l'année 2021. La CFO a indiqué que la pandémie a contribué à une accélération du commerce en ligne, et nous avons connu une demande croissante de publicité en raison de cette accélération. En revanche, il en a profité pour lâcher quelques bombes vis-à-vis d’Apple en évoquant des revirements drastiques liés aux changements structurelles, notamment Apple iOS 14, mais également les évolutions de réglementations à venir. Elle fait naturellement référence ici aux changements liés au système anti-tracking décalé à 2021.
Enfin, du coté de Redmond, les temps sont cléments avec un chiffre d'affaires en augmentation de 12% avec 37,2 milliards de dollars et un bénéfice de 13,9 milliards en hausse lui aussi de 30% (soit 1,82 dollar par action). Là aussi, les conséquences de la pandémie se font sentir avec des adoptions en hausse des services Cloud de la société.
Si le CEO, Satya Nadella, a mis l'accent sur l'innovation mise en place pour renouveler l'entreprise, la pragmatique CFO, Amy Hood, s’est focalisée sur le Cloud, pour booster l'entreprise : la demande pour nos offres sur le cloud a conduit à un bon début d'exercice avec un CA générant 15,2 milliards de dollars, en hausse de 31% d'une année sur l'autre.
La division des surface et celle des jeux vidéo ont vu leurs revenus progresser respectivement de 37 et 30 %. En outre, avec le lancement de la nouvelle xbox le 10 novembre prochain (jour de keynote) à partir de 499 dollars, Microsoft espère ainsi rattraper son retard sur Sony dont la PlayStation 4 s'est vendue deux fois plus que sa Xbox One.
