Actualité

Divers

Ubisoft : l'avenir est dans le "Free To Play"

Par Didier Pulicani - Publié le - Brève

Yves Guillemot, PDG d'Ubisoft, a donné ce week-end -à l'occasion de la Gamescom- une statistique assez alarmante : 95% des jeux de l'éditeur seraient piratés, et ceci malgré les mesures mises en place. Ubisoft fait parti des éditeurs les plus restrictifs en terme de DRM, on se souvient de Driver San Francisco, qui exige une connexion permanente à internet pour pouvoir jouer. En parallèle, sur les jeux gratuits dont le paiement se fait sur base du volontariat (ou pour avancer dans le jeu), 95% des joueurs refuse de bourse délier. Mais selon Guillemot, ce modèle serait finalement le plus intéressant : malgré le faible taux de joueurs-payeurs, le reste reste dans l'escarcelle de l'éditeur, qui peut à tout moment proposer de nouvelles options de jeux. Ainsi, il donne l'exemple de Fifa Online, pour lequel 10% des joueurs coréens auraient accepté de mettre la main au porte-monnaie, afin de permettre les coups et blessures lors des matchs. Cela évite aussi aux joueurs pirates d'aller télécharger des versions craquées (et parfois buggées) sur les réseaux de téléchargement.