Tous les ados savent que les modèle de Texas Instrument ont une particularité intéressante depuis de nombreuses années, celle de pouvoir programmer dans des langages assez bas niveaux, notamment en assembleur.
Le but est en général d'exécuter des jeux avec beaucoup plus de fluidité que le BASIC ou même le plus récent Python qui se développe depuis quelques années. Mais certains en profitent aussi pour tricher aux examens, installer des apps connexes, voire même de contourner le mode examen.
Sur la récente TI-83 Premium CE (française) et la TI-84 Plus, le constructeur a décidé de supprimer la prise en charge de l'ASM/C. La mise à jour OS 5.5/5.6 entraine donc la suppression des programmes locaux, et empêche toute installation nouvelle. Pire, il est impossible de revenir en arrière, un peu comme sur une ancienne version d'iOS. Evidemment, il est difficile pour les élèves de se priver de l'update, nécessaire dans leur parcours scolaire.
TI a expliqué que le but était de prioriser l'apprentissage et minimiser les risques de sécurité, en clair, de se refaire une image aux yeux des autorités et du milieu éducatif. L'arrivée du Python est effectivement mieux encadrée mais aussi moins souple dès qu'il s'agit de pouvoir contourner un peu les règles. Ce revirement de situation est assez amusant lorsqu'on regarde ce que fait le français Numworks (cf ci-dessous), dont l'ensemble de l'OS et du hardware est totalement OpenSource...
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