Djump veut se différencier d'UberPOP en se basant sur "l'économie du partage"
Par Laura - Publié le
C'est suite à l'annonce du lancement d'UberPOP, le service de covoiturage qui sera désormais au centre de l'attention de la Direction de la répression des fraudes, qu'Alexis Marcadet, membre de , a contacté la rédac' pour nous parler de son service qu'il tient à différencier de celui proposé par Uber.
Si UberPOP garantit à ses chauffeurs des courses à 4€ minimum, dit se positionner plus sur le créneau de
Si Djump ne veut pas tout de suite parler de
De plus, pour le moment, le terme
Si UberPOP garantit à ses chauffeurs des courses à 4€ minimum, dit se positionner plus sur le créneau de
l'économie du partageet se compare volontiers à Airbnb. La rémunération du conducteur se fait donc sur la base d'un don, consenti par le passager, même si une suggestion lui sera tout de même proposée en se basant sur la moyenne des dons constatés pour une même distance.
Si Djump ne veut pas tout de suite parler de
covoiturage(partage de trajets
préexistants), c'est parce que l'entreprise veut faire grossir sa communauté pour atteindre une masse critique capable de satisfaire conducteurs et passagers. Pour le moment, des conducteurs se rendent donc
disponiblespour transporter des
djumperssur des trajets qu'ils ne feraient pas eux même de 21h à 2h du matin les jeudis soir et de 21h à 5h du matin les vendredis et samedis. Parfait pour faire la fête jusqu'au bout de la nuit et ne pas avoir à attendre le premier métro pour rentrer.
De plus, pour le moment, le terme
covoiturages'applique principalement à des trajets longs alors que Djump se concentre sur le marché des trajets urbains avec des courses de 20 minutes en moyenne. Les utilisateurs, conducteurs comme passagers, se notent mutuellement pour construire une relation de confiance au sein de la communauté. Djump fonctionne sur invitation, ou rencontre avec l'équipe dirigeante pour les conducteurs, et elle affirme qu'elle n'hésitera pas à
expulser ceux qui souhaitent parasiter le systèmeet qu'il ne sera
pas possible de gagner sa vie à travers cette activité. L'entreprise affirme également vouloir proposer des modes de transports alternatifs et contribuer à aider les propriétaires de voitures à diminuer la charge que suscite leur véhicule :
aucune commission n'est pour le moment prise sur les courses.
