Vieux rêve d'amateur de hardware, l'eGPU est en passe de devenir une option réellement pertinente avec l'avènement du Thunderbolt 3, et la compatibilité native de macOS, mais il reste quelques petits écueils, qui viennent parfois ternir le quotidien.
Les puces graphiques sont désormais misent à profit pour de nombreux usages dans macOS, parfois via l'API Metal. Il suffit pour s'en convaincre de regarder l'historique du processeur graphique du Moniteur d'activité (Macinstosh HD/Applications/Utilitaires, puis via le menu Fenêtre, Historique du processeur graphique).
Le système opérationnel des Mac s'est adapté au fur et à mesure des mises à jour, afin d'offrir une expérience utilisateur la plus transparente possible, à la hauteur de la réputation d'Apple. Et il faut bien avouer que la plupart du temps, même si l'on ne profite pas encore de la pleine puissance des cartes, ni du matériel signé Nvidia, l'intégration fonctionne parfaitement.
C'est d'autant plus frustrant que ce fonctionnement presque parfait pousse à intégrer l'eGPU dans son environnement de travail. C'est là que les choses se gâtent. Quelques utilisateurs enthousiastes, dont ceux de la rédaction, se plaignent (comme ici) de blocages intempestifs de l'affichage, qui obligent à redémarrer/débrancher la machine, l'eGPU, parfois les deux.
Ceci arrive de manière totalement aléatoire sans rapport avec la marque de l'eGPU utilisé, ni la charge à laquelle la puce graphique, le CPU ou le stockage sont soumis. Une fois de temps en temps (et heureusement, parfois sans pendant des jours, voire des semaines), cela reste acceptable, mais quand le comique de répétition frappe trois fois en une matinée de travail intensif, c'est plus que désagréable.
L'espoir d'une amélioration via la dernière mouture 10.14.4 ayant été giflé dès les premières heures d'utilisation, il faudra certainement patienter encore quelques temps avant d'avoir une solution parfaitement stable. N'hésitez pas à partager dans les commentaires vos éventuelles mésaventures dans la jungle de l'eGPU.
