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L’Apple Watch représenterait un tiers des smartwatches vendues (Counterpoint)

Par Laurence - Publié le

Depuis le 1er janvier 2019, Apple ne dévoile plus les volumes de ventes de ses produits, un casse-tête pour les investisseurs, une aubaine pour les cabinets d’analyses. Après l’iPhone, Counterpoint Research s’attaque aux smartwatches. Boosté par Apple, Samsung, Fitbit et Huawei, ce marché afficherait 48% de croissance d’une année sur l’autre.

Mais c’est surtout l’Apple Watch, qui tirerait le secteur vers le haut avec une progression de 49% en glissement annuel. Ce chiffre confirmerait les propos constants de Tim Cook : l’Apple Watch est la montre connectée numéro 1 avec a priori 35,8% du marché. Derrière elle, on retrouverait Samsung (11,1% en hausse de près de 5 points), suivi d’Imoo et Fitbit (9,2% et 5,5%).

L’Apple Watch représenterait un tiers des smartwatches vendues (Counterpoint)


En début de semaine, Apple révélait que la section des Wearables, Home & Accessories -la catégorie fourre-tout dans laquelle Cupertino regroupe sa tocante, les AirPods, le HomePod, l'Apple TV, les produits Beats, les iPod, etc.- affichait une hausse hors norme de 30% sur une année avec 5,129 milliards de dollars (3,944 milliards lors du deuxième trimestre 2018).

Satyajit Sinha, analyste chez Counterpoint Research, précise que malgré des demandes faibles pour l’iPhone, Apple continue de se concentrer sur les fonctionnalités liées à la santé, telles que l'ECG et la détection des chutes avec l'Apple Watch Series 4. Il faut dire cette première fonction (disponible uniquement sur la Series 4) a beaucoup fait parler d’elle dans la presse américaine et son déploiement hors USA était très attendu.

Malgré de grandes inquiétudes, la fonction n’aura mis que quatre mois pour arriver avec watchOS 5.2, passant de deux à vingt autres pays majoritairement en Europe (dont la France). En pratique, ce retard était probablement dû aux procédures d'approbation réglementaires. Pour l’Europe, Apple a normalement dû passer par l’Agence Européenne des médicaments (AEM) mais également solliciter l’autorisation pays par pays (pour la France, ça devrait être l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments), une procédure longue et fastidieuse qui sera à répéter pour chaque état dans le monde.







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