Il s'agit sans doute de l'étude la plus longue jamais réalisée autour du téléphone portable, et conduite par des chercheurs australiens.
Menée entre 1982 et 2013 sur près de 19 858 hommes et 14 222 femmes atteints de tumeur cérébrale, les médecins sont formels : le taux de cancer a été stable sur l'ensemble de la période, alors que l'émergence du portable n'a eu lieu qu'à la fin des années 90.
Seule exception, les personnes âgées entre 70 et 84 ans, mais dont l'augmentation a eu lieu surtout dès 1982, période où le téléphone portable n'existait pas. Les chercheurs attribuent cette inflation à de meilleurs moyens de dépistage des tumeurs.
Jusqu'à présent, malgré l'absence de preuves formelles établissant un lien entre téléphone cellulaire et cancer du cerveau, certains groupes militants n'ont eu de cesse d'interpeller les autorités pour activer le sacro-saint principe de précaution, en limitant notamment la puissance des antennes ou en obligeant les fabricants à communiquer sur les taux d'émission. Espérons que ce type d'étude se multiplie à l'avenir et mette fin à la psychose généralisée autour des ondes non-ionisantes...
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