Amazon a accordé plus d'un milliard de dollars (888 millions d'euros) de prêts au cours des 12 derniers mois, contre plus de 1,5 milliard entre 2011 et 2015. Plus de 20 000 petites entreprises ont ainsi souscrit un prêt auprès de la plateforme et plus de la moitié d'entre elles ont en obtenu un second, les prêts variant de 1 000 à 750 000 dollars (!) à des taux d'intérêt variant entre 6 et 14%.
L'opération n'est pas neutre financièrement, puisqu'aider les vendeurs à développer leur chiffre d'affaires constitue une activité lucrative et en plein essort pour le groupe américain, qui prélève un pourcentage sur les transactions.
Amazon propose actuellement des prêts aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon mais entend les étendre prochainement, notamment à la France, au Canada et en Chine. En revanche, le géant américain pourrait se heurter à la réglementation bancaire en vigueur dans certains pays, notamment dans l'hexagone.
Depuis quelques années, les dirigeants bancaires considèrent les géants de l'informatique et du e-commerce, tels Apple et Amazon, comme leurs principaux concurrents d'ici 2020. Et il semblerait que les derniers évènements confirment leurs prédictions.
