Face à la multiplication des attaques, la société Spiceworks s’est interrogée sur la façon dont les entreprises sécurisent leurs données et leurs appareils sur les réseaux WiFi publics et privés. Il ressort de cette étude que les risques sont perçus comme étant beaucoup plus faibles au niveau des produits Apple
Ainsi, 30% des professionnels de l'informatique pensent que les appareils Windows et Android (respectivement 32% et 31%) sont extrêmement vulnérables aux attaques via le réseau WiFi, contre seulement 19% pour les MacBook, les iPad et les iPhone.
L'enquête montre surtout que ces mêmes professionnels sont vraiment méfiants à l'encontre des appareils IoT [NDLR : "Internet of Things", hors ordinateurs ou tablettes donc], les considérant comme les plus insécures. Les résultats indiquent que même si les entreprises prennent des mesures pour améliorer leurs protections, nombreux sont ceux à hésiter sur leur capacité à sécuriser les données d'entreprise et ils ne sont que 36% à penser pouvoir faire face à une cyberattaque.
En outre, certains appareils sont plus problématiques que d'autres. Par exemple, 52% d'entre eux ont indiqué que les appareils liés à la domotique -tels que les thermostats et les systèmes d'éclairage intelligents- restent particulièrement fragiles aux attaques Wi-Fi, suivis par les équipement vidéo connectés (42%) et les périphériques électroniques tels que des projecteurs connectés (40%).